Chers lecteurs, comme promis voici la suite de l’article II « Qu’est ce que le cogito ? ». Dans lequel je me suis arrêtée sur le concept du sujet « Je » conscient de sa conscience.
Je me suis posée la question suivante « La conscience n’est elle pas toujours déterminée par autre chose qu’elle même ? Ce quelque chose que Freud appelle l’inconscient ? »
Après moultes et moultes réflexions et recherches voici ce qui en est ressorti :
Tout d’abord faisons le point sur sa définition type : L’inconscient est une force qui résiste à la conscience et contient donc tendances libidinales et contenus refoulés.
L’inconscient caractérise ce qui n’est pas conscient, autrement dit tout objet d’un refoulement provoqué par la conscience sociale ou morale. En effet voici un exemple illustrateur : si dans une société on rejette toute personne s’adonnant à l’homosexualité, comment voulez qu’un être conscient de ce rejet puisse échapper à la censure de ce qui le caractérise ?
En règle générale, cette personne gardera son secret par pure crainte du regard extérieur.
Ce refoulement déclenchera alors l’ouverture de la porte derrière laquelle se cache « l’inconscient » qui viendra se manifester de diverses façons : actes manqués, rêves, symptômes névrotiques.
Quelque soit x, l’inconscient n’obéit qu’au principe de plaisir et échappe au principe de réalité.
Il se trouve par ailleurs que l’inconscient n’a rien de chronologique. Cela crée un paradoxe qui m’intrigue, car les désirs les plus inconciliables peuvent y coexister et durer. Cela prouve que comme dit Alain : « L’inconscient mythe dangereux, est une réalité physiologique ».
Freud, chef de fil du monde de l’inconscient, divise l’appareil psychique en instances différenciées :
( Ics/PréCS/Cs-1ère topique, puis ça/Surmoi/Moi-2ème topique ).
D’après lui, « la division du psychique en conscient et inconscient » est la « présupposition fondamentale de la psychanalyse ». Je compte élargir mes recherches sur le sujet pour en déceler le sens profond…