Art IV : Réflexions et Questions sur l’Inconscient.


Chers lecteurs, comme promis voici la suite de l’article II « Qu’est ce que le cogito ? ». Dans lequel je me suis arrêtée sur le concept du sujet « Je » conscient de sa conscience.

Je me suis posée la question suivante « La conscience n’est elle pas toujours déterminée par autre chose qu’elle même ? Ce quelque chose que Freud appelle l’inconscient ? »

Après moultes et moultes réflexions et recherches voici ce qui en est ressorti :

Tout d’abord faisons le point sur sa définition type : L’inconscient est une force qui résiste à la conscience et contient donc tendances libidinales et contenus refoulés.

L’inconscient caractérise ce qui n’est pas conscient, autrement dit tout objet d’un refoulement provoqué par la conscience sociale ou morale. En effet voici un exemple illustrateur : si dans une société on rejette toute personne s’adonnant à l’homosexualité, comment voulez qu’un être conscient de ce rejet puisse échapper à la censure de ce qui le caractérise ?

En règle générale, cette personne gardera son secret par pure crainte du regard extérieur.
Ce refoulement déclenchera alors l’ouverture de la porte  derrière laquelle se cache « l’inconscient » qui viendra se manifester de diverses façons : actes manqués, rêves, symptômes névrotiques.
Quelque soit x, l’inconscient n’obéit qu’au principe de plaisir et échappe au principe de réalité.

Il se trouve par ailleurs que l’inconscient n’a rien de chronologique. Cela crée un paradoxe qui m’intrigue, car les désirs les plus inconciliables peuvent y coexister et durer. Cela prouve que comme dit Alain : « L’inconscient mythe dangereux, est une réalité physiologique ».

Freud, chef de fil du monde de l’inconscient, divise l’appareil psychique en instances différenciées :

( Ics/PréCS/Cs-1ère topique, puis ça/Surmoi/Moi-2ème topique ).

D’après lui, « la division du psychique en conscient et inconscient » est la « présupposition fondamentale de la psychanalyse ». Je compte élargir mes recherches sur le sujet pour en déceler le sens profond…

Je me ferais un plaisir de lire vos définitions personnelles de l’inconscient, que vous évoque t-il au juste ?

4 réflexions sur “Art IV : Réflexions et Questions sur l’Inconscient.

  1. Nice article.Et elargis tes recherches que tu m’en fasses profiter!!
    J’ai juste un petit truc a relever .. Quand tu dis que’ Quelque soit x, l’inconscient n’obéit qu’au principe de plaisir et échappe au principe de réalité.’ Tu sousentends que plaisir et realité ne se melangent pas ?? Moi il y’a beaucoup de realités qui me procurent un plaisir fou haha
    L’inconscient a mon sens est l’etat le plus libre de la personnalité.. La ou interdit ,convention, et autres ‘pionniers de la morale’ comme j’aime les appeler , s’envolent .. Pour qu’instinct liberté authenticité prennent leur places …
    Tu excuseras les fautes d’ortoghraphe je n’ai pas le temps de me relire et de corriger ce qu’il y’a a corriger ..
    Good work
    Ps: Les dessins c’est toi qui les fait ??? Si oui laisse moi te dire que je vais devenir ta fan n° 1 !!! I looove them

    1. Merci Us Jrn 🙂 Dès que j’en sais plus je t’en ferais part illico ! ( Par un nouvel article, ou autre ).

      En ce qui concerne ce que tu as relevé, je ne sous-entends aucunement que « plaisir et réalité ne se mélangent pas », sinon à quoi bon vivre ?
      Si j’osais, ce serait un réel appel au suicide ! Je dis simplement qu’au niveau de l’inconscient et uniquement à ce niveau, un plaisir de notre propre univers subjectif, qui pourrait déranger autrui se cache du monde réel..ça peut être un amalgame de plaisirs qui au bout du compte reste dans l’obscurité de l’inconscient.
      Tout ça pourquoi ? Car il n’est pas toujours facile de communiquer avec autrui, on peut partager ce que l’on a, non ce que l’on est.

      Voilà pourquoi je partage ton opinion sur l’inconscient comme étant « l’état le plus libre de la personnalité.. Là ou interdit ,convention, et autres ‘pionniers de la morale’ comme j’aime les appeler , s’envolent ». En effet, je pense que l’inconscient renvoie d’une manière ou d’une autre à une forme de liberté ( malgré la barrière du réel ).

      Ps : Sans vouloir t’offenser, les dessins ne sont pas de moi..cependant ca ne saurait tarder je compte m’y mettre pour illustrer moi même mes articles ;).

  2. Chère Leila,

    Je vois que dans ton écrit sur l’inconscient tu es très influencée par la manière dont l’a présenté Freud ( mais aussi Lacan, par ailleurs). Je ne peux point t’en vouloir, puisque Freud est le père de la psychanalyse, et est à l’origine de la théorie de l’inconscient.

    C’est vrai que c’est qqch de très délicat, puisque par définition, on ne peut pas en prouver l’existence de manière raisonnable ( vu que l’inconscient échappe par définition à la raison), cependant, après avoir lu pas mal d’essais de Freud, voilà ce que j’en pense: L’inconscient est une théorie valide, notamment pour expliquer un certain nb de maladies mentales ou d’état psychiques plus au moins normaux, en témoigne le fait que la psychothérapie a des effets incroyables sur bcp de gens! MAIS, je n’arrive pas à concevoir que tout cela ait pour origine une fluidité libidinale particulière…C’est très poussé comme explication! Le sexe serait à l’origine de tout dans notre vie alors, l’amour, la haine, la passion, l’art, l’estime de soi, le sérieu, le travail…bref!

    Freud lui-même s’inspire de l’oeuvre d’Hippocrate: en effet, la mécanique des fluides -bile jaune, noire, flegme pour ce dernier, et libido pour le père de la psychanalyse- serait la source de tout déséquilibre, de toute maladie…
    Iwa zadou fih! Quand on ne sait pas pq qqch a lieu, c’est pas la peine d’aller chercher des explications aussi loin!
    Voili

    1. Chère Sofia,

      Effectivement je respecte énormément le travail accompli par Freud. Je suis très influencée, car le monde de l’abstrait me fascine ! Ce dont on ne peut ni voir, ni toucher.. mais que l’on peut seulement sentir grâce à certains faits.

      Tu critiques sa façon de pousser l’explication un peu trop loin, cependant moi je pense que la certitude se trouve une fois le doute poussé à l’extrême. Je parle bien évidemment du fameux doute cartésien, qui souligne une méthode : douter de tout pour arriver à une vérité première.
      L’inconscient peut donc avoir « tout » ou « rien » pour origine, mais il est plausible de penser que des troubles liés au sexe soient impliqués dans certains troubles mentaux. Après tu peux penser que non, c’est ton libre choix. Pour ma part je cautionne cette méthode de pensée.

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